La spondyloarthrite axiale est une maladie inflammatoire chronique qui peut avoir des conséquences importantes sur votre vie quotidienne. (1)
La connaissance de la maladie et sa prise en charge ont évolué ces dernières années. Il est recommandé d’opter pour une décision partagée entre le médecin et le patient, ayant tous deux pour objectif d’atteindre et de maintenir la rémission clinique ou, à défaut, un faible niveau d’activité de la maladie. (1)
La prise en charge de votre spondyloarthrite axiale ne se limite pas à un traitement médicamenteux : celle-ci inclut également des habitudes d’hygiène de vie et d’alimentation (2), par exemple l’arrêt du tabac (1), des techniques de rééducation et de réadaptation (1) et, parfois, une prise en charge psychologique et sociale. (3) Votre équipe soignante saura vous conseiller au mieux en fonction de vos besoins spécifiques. (1)
Votre médecin traitant et votre rhumatologue seront les professionnels de santé référents pour votre spondyloarthrite axiale mais, selon vos besoins, des professionnels tels que des kinésithérapeutes pourraient également faire partie de votre équipe multidisciplinaire. (1)
La spondyloarthrite axiale impacte votre vie quotidienne, il faut bien s’informer et bien s’entourer pour obtenir toute l’aide nécessaire. (1)
Une assistante sociale peut vous aider à effectuer vos démarches administratives. Le médecin du travail et le médecin scolaire sont également des acteurs clés de l’accompagnement. Vous pouvez par ailleurs contacter la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH). Elle a pour mission d’informer, d’orienter, d’évaluer les besoins et, si nécessaire, d’ouvrir le droit à des aides et prestations individualisées.
Votre équipe médicale adaptera la prise en charge de votre spondyloarthrite axiale de façon personnalisée en fonction de la présentation de votre maladie.(1)
L’objectif des traitements de la spondyloarthrite axiale est d’atteindre et maintenir la rémission (c’est-à-dire l’absence de symptôme ou signe d’inflammation) ou, au minimum, une faible activité de la maladie, et ainsi (1) :
Différents traitements médicamenteux sont aujourd’hui disponibles : (4)
Ils ont pour objectif de traiter les poussées et réduire les symptômes (tels que la douleur). Ce sont des traitements parmi lesquels on retrouve les antalgiques, les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Ces médicaments ont pour objectif de contrôler l’évolution de la maladie.
Pour toute question, n’hésitez pas à contacter votre médecin.
Quel que soit le traitement qui vous est proposé, il est essentiel de respecter les recommandations, le rythme des consultations et des examens programmés par votre rhumatologue et/ou votre médecin traitant.
Veillez autant que possible à bien suivre les prescriptions médicamenteuses et n’interrompez pas votre traitement sans en avoir parlé à votre médecin traitant.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le portail de signalement des évènements sanitaires indésirables du ministère chargé de la santé : https://signalement.social-sante.gouv.fr
Pour plus d’information, consultez la rubrique « Déclarer un effet indésirable » sur le site Internet de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) : https://ansm.sante.fr En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
La prise en charge non médicamenteuse ne se substitue pas au traitement prescrit mais participe à la prise en charge globale de votre maladie. Elle doit être mise en place dès que possible. (1)
Rééducation globale, pour lutter contre les douleurs et l’enraidissement de la colonne vertébrale ou des articulations. (3)
Apprentissage des bons gestes, utilisation d’ustensiles ou appareillages (par exemple un corset) confectionnés pour diminuer la douleur et éviter les déformations. Aménagement du domicile et de l’environnement (accessibilité de la cuisine et des sanitaires, moyens de déplacement au domicile et au niveau du poste de travail). (3)
Appliquez au quotidien les bons gestes que votre kinésithérapeute, votre ergothérapeute ou votre médecin vous auront expliqués en complément de la prise en charge médicamenteuse.
Prendre certaines habitudes au quotidien peut vous aider à mieux vivre avec une spondyloarthrite axiale.
L’arrêt du tabac pourrait diminuer l’activité de la maladie et permettrait d’avoir une meilleure réponse à certains traitements.
Si vous fumez, l’arrêt du tabac est conseillé et fait partie intégrante de la prise en charge de votre maladie. Une aide médicale au sevrage peut être proposée. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant ou à votre pharmacien.
La nutrition fait partie intégrante de la prise en charge de la maladie.
En cas de surpoids ou d’obésité, un accompagnement vers une perte de poids pourra vous être proposé pour aider à contrôler l’activité du rhumatisme inflammatoire chronique; la perte de poids ayant, par ailleurs, des effets bénéfiques cardio-métaboliques et psychologiques
L’activité physique peut contribuer à l’amélioration de la souplesse et lutter contre l’enraidissement. Elle a également un effet bénéfique sur les douleurs, le moral et la qualité de vie.
En dehors des périodes de douleurs, il est important d’avoir une activité physique régulière, mais celle-ci doit être adaptée aux capacités de chacun. De plus, elle peut être encadrée par un kinésithérapeute.
FR-IMMR-240055 - 10/2024